Je viens d'apprendre la mort à l'âge de 82 ans du comédien et metteur en scène français d'origine chilienne Daniel Emilfork.
Sa silhouette particulière et sa voix extraordinaire ont hanté de nombreux films parmi lesquels :
- "La cité des enfants perdus"
- "la belle captive"
- "Pirates"
- "Le Casanova de Fellini"
- "What's new Pussycat"
- "Maigret tend un piège"
- "Les espions".
Daniel Emilfork, à l'extrême-gauche, dans "Notre-Dame de Paris"
Comme le dit Fabienne Darge dans Le Monde, "Pour beaucoup - pour les plus jeunes, notamment -, Daniel Emilfork restera comme l'inoubliable Krank, le voleur de rêves d'enfant de La Cité des enfants perdus, le film de Caro et Jeunet. Les autres se souviendront d'un des multiples rôles hors normes qu'il a incarnés avec son physique de héros expressionniste. Des méchants et des monstres. Des vampires, des diables, des savants fous, des espions. Sade en personne, son plus grand rôle au théâtre, dans Marat-Sade, de Peter Weiss, mis en scène par Walter Le Moli en 1986."
Extrait d'une interview de Daniel Emilfork par Jacques Chancel : pour l'écouter, cliquez sur la flèche verte.
La fiche de Wikipédia
La fiche d'AlloCiné
Daniel Emilfork et Jacques Tardi
Si vous aimez la bande dessinée, peut-être vous souvenez-vous d'Adèle Blanc-Sec, fameuse série réalisée par Jacques Tardi ?
Emilfork a, en effet, inspiré certains personnages au dessinateur.
Lire l'entretien entre ces deux artistes
"Dans l'imagination des survivants, les morts ne cessent jamais de mourir" (Alain, Propos sur le bonheur)
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