Je ne suis pas là pour être aimé

50 ans, huissier de justice, le coeur et le sourire fatigués, Jean-Claude Delsart a depuis longtemps abandonné l'idée que la vie pouvait lui offrir des cadeaux. Jusqu'au jour où il s'autorise à pousser la porte d'un cours de tango...

Choisir sa vie, oser, vivre, renaître, le film tourne joliment autour de ces thèmes en employant la musique et les pas du tango.

Patrick Chesnais et Anne Consigny développent leur art délicat de la comédie. Ils sont authentiques et subtils.

Stéphane Brizé propose une mise en scène qui paraît discrète. Elle est pourtant rigoureuse et sait traquer le "vrai".

Rien à voir avec les grandes machineries hollywoodiennes d'aujourd'hui, souvent vides de sens, mais tout à voir avec la vie, la vraie.

Un beau film à voir, que je vous recommande chaudement.

TéléCinéObs - Philippe Piazzo :

"Porté par des interprêtes tous sensationnels (...) le deuxième long-métrage de Stéphane Brizé est (...) aussi modeste que réussi. Il dispense un petit bonheur si intense qu'il serait tout à fait déraisonnable de s'en priver."

Télérama - Pierre Murat :

Mais comme c'est visiblement un humaniste - et tant pis pour ceux qui trouvent le mot galvaudé -, le cinéaste a l'élégance de vouloir donner à chacun une chance de se, et de nous, surprendre. (...) Son audace, c'est de s'attacher à la fragilité de ses " coeurs simples ", sans les magnifier, ni les mépriser. Et, un peu comme Ozu jadis, de les filmer simplement, au ras de leurs émotions.

Brazil - Eric Coubard :

(...) long-métrage admirable. Ce film intimiste, douloureux et profondément attachant n'est pas sans rappeler un certain Quand la mer monte pour sa justesse de ton, son étude riche de notre quotidien.

Studio Magazine - Philippe Piazzo :

(...) Sans intrigue ni coup de théâtre, [Stéphane Brisé] vous fait vivre des émotions de plus en plus justes et vives, pour vous abandonner, le coeur battant, dans le tourbillon d'un air de tango qui aurait le charme et l'intensité de la vie rêvée.

Le Monde - Jean-Luc Douin :

La grande qualité de ce film délicat est d'adopter la retenue pudique de ses personnages. En empathie avec ces handicapés de l'émotion, "Je ne suis pas là pour être aimé" structure les scènes autour des silences, trouve la bonne distance pour capter le choc et l'attirance des timidités.

Positif - Franck Garbarz :

(...) un respect, au sens le plus noble du terme, pour des personnages qui ne se respectaient plus eux-mêmes.

Première - Sophie Grassin :

Sensibilité de la mise en scène, mélancolie du propos, justesse et charme des deux comédiens principaux, tout concourt à faire de Je ne suis pas là... un film à voir et à considérer.

Un extrait de la bande originale composée par les membres du Gotan Project

Plus d'informations sur ce film











Le premier long-métrage de Stéphane Brizé, Le bleu des villes, sorti en 1999.
Je ne l'ai pas vu.
Si l'un d'entre vous en garde un bon souvenir, merci de m'en faire part.

Pour en savoir plus sur ce film

En janvier 2007, sortira un prochain film de Stéphane Brizé :










Le site officiel

La musique du générique de fin de Entre adultes


















Stéphane Brizé