Arte, dimanche 29 octobre 2006, 20h40 :
Un, deux, trois, de Billy Wilder (1961).
En gros, "le communisme quelle horreur, mais le capitalisme ça ne vaut pas mieux" ou "la caricature dans toute sa splendeur".
Billy Wilder cogne sur tout ce qui bouge.
James Cagney, alors déjà vieille gloire hollywoodienne, incarne le directeur de la filiale berlinoise de Coca-Cola, empêtré dans une aventure qui le dépasse.
Il n'est pas très loin d'ailleurs des personnages joués par Louis de Funès à la même époque, vitupérant, énervé, toujours au bord de la rupture d'anévrisme.
Comme dans tous les films de Billy Wilder, il est question de rythme. Ici, il est bondissant.
Qui, à part ce génial réalisateur, pouvait se permettre de mettre à mal l'impérialisme américain comme il le fait dans ce film ?
Le comique parfois énorme n'est peut-être convié ici que pour dire plus facilement ce qui autrement n'aurait pu être toléré ?
Est-ce la raison pour laquelle l'élégance habituelle des films de Wilder cède le pas à la grossièreté ?
Wilder nous dit peut-être simplement que ces deux mondes qu'il nous dépeint sont aussi vulgaires l'un que l'autre.
Un, deux, trois est sans doute l'un des films les plus méconnus de Wilder, à ne pas manquer donc si vous ne l'avez jamais vu.
L'affiche originale
Un extrait du film
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